3034649317_2_5_m6sBbeAu.jpgCette agression à eu lieux au miroir d'eau, à Bordeaux, lieu de retrouvailles et où l'on peu admirer, entre amoureux sur cette place aménagées, la Garonne et la place de la bourse éclairée de mille feu ... MAis voilà comment le cadre romantique à sans doute bouleversé leur vie.


"Un des deux hommes a été frappé à la tête avec une bouteille en verre, l'autre a reçu un coup à la cuisse. Quatre jeunes ont été interpellés et sont convoqués en justice. Mardi, peu après minuit, au miroir d'eau à Bordeaux. Un couple d'homosexuels se tient par la main. Deux Bordelais de 19 et 26 ans qui sont bien ensemble et ne voient pas pourquoi ils retiendraient leurs gestes de tendresse. Mais cet amour vécu au grand jour n'est pas du goût de jeunes qui passent leur fin de soirée au même endroit. Abordé, le couple est la cible de regards, de remarques puis d'insultes. En réponse à ce comportement homophobe, les deux jeunes se montrent plus démonstratifs et s'embrassent. Ce qui suscite l'ire de leurs interlocuteurs qui se croient provoqués et vomissent alors des propos à caractère homophobe. Un toujours en garde à vue La rencontre tourne à la rixe et se déplace vers la place de la Bourse. Le plus jeune des deux amoureux est frappé à la tête avec une bouteille en verre, son compagnon reçoit un coup à la cuisse. Alertés, les secours s'activent sur la voie du tram. La circulation sera interrompue une demi-heure. Pendant ce temps, les agresseurs, quatre jeunes de Pessac et Villenave-d'Ornon âgés de 16 à 21 ans sont interpellés et placés en garde à vue au groupe d'appui judiciaire de Bordeaux. Trois sont convoqués devant le tribunal des enfants et correctionnel pour injures à caractère homophobe. L'auteur des coups était toujours en garde à vue hier soir. Lui devra en outre répondre de violences aggravées. Mise à jour mercredi 21 septembre : Le jeune Pessacais, soupçonné d'avoir porté des coups de bouteille, a été remis en liberté et sera jugé l'an prochain par le tribunal correctionnel de Bordeaux." Source: Sud-Ouest


Etre homo, en France, en 2011, c'est aussi cela : savoir qu'on peut se faire agresser à n'importe quel moment, juste pour avoir tenu la main de son amant et pour l'avoir embrassé.