Dès l'enfance, j'ai précocement été attiré par les relations amoureuses avec d'autres personnes. C'est alors que dès le CP, j'ai enchaîné les relations amoureuses avec des files. (Oui, je suis un homme). J'en était fier, ainsi que mes parents et ma famille. A partir du CE1, il me fallait absolument être "avec quelqu'un". Je ne me voyais pas être seul, même si ce n'était pas être vraiment en couple. En CM1, j'ai changé d'école, et je me suis retrouvé amis avec pratiquement que des filles, on dira que 9 amis sur 10 étaient des filles. Et je ne jouait donc pas comme tout les garçons au foot, même si en dehors de l'école, je construisait des cabanes, et fesait du sport etc...

              J'ai beaucoup aimé plaire, et je n'aimais pas qu'on me sous-estime, je devais toujours être le plus beau et le plus compétent dans tout ce que je faisait, ce qui a fait naître en moi une grande ( trop grande) fierté. Ma première relation sexuelle fut en fin de 5ème,( soit à 13ans, et que des préliminaires). Avec cette fille, j'ai eu une longue relation de 1 an et demi. Puis en 3ème, j'ai eu une meilleure amie, avec qui on se promenait et regardait les garçons ensemble. On regardait s'il étaient mignons. Cette même année, je suis sorti avec pas mal de filles de ma classe, et elles ont fini par se retourner contre moi. En seconde, j'ai prévu avec ma meilleure amie de coucher avec elle. Elle voulait que je sois son premier, et inversement. Sauf que cette même année, j'ai fait sortir mon meilleur ami avec ma meilleure amie, avant même qu'on l'ai fait. Finalement, je me suis aperçu que je ne ressentais pas que de l'amitié pour cette fille, et je lui ai avoué mes sentiments et on est sorti ensemble, pendant deux ans. J'ai fait ma première fois avec elle. En même temps, j'avais de plus en plus besoin de contact avec mon meilleur ami, et quand on se prenait dans les bras, ça me rassurait, je me sentais bien. Puis, elle m'a lâchement largué, après qu'on ai fait des projets d'avenir. Alors pour rire, j'ai dit que j'en avait marre des filles, qu'il fallait que je pense aux mecs. Mais après cette rupture, j'ai profité pendant deux mois des soirées pour flirter avec le plus grand nombre de filles possible, à la fierté de mon père qui me prenait pour un "loveur". Rassurez vous, j'ai toujours respecté les filles, et je ne fait jamais rien sans sentiments, comme me l'a appris mon père. 


             Puis en première, je suis devenu ami à une lesbienne. Une très gentille fille, de qui je me suis vraiment rapproché. Et je lui ai raconté tout ça. Et ma stupide phrase "  j'en ai marre des filles, il faut que je pense aux mecs" me trottait de plus en plus dans la tête. Alors un soir, je lui en ai parlé, j'avais envie de tester. Pourquoi pas! Je voulais tout connaitre dans ma vie de toute façon. Je me suis posé les bonnes questions: " Est-ce que je trouve des mecs mignon?" J'ai repensé aux sorties en ville avec ma meilleure amie et j'ai vu que oui. " Est-ce que ça me dégoûterais d'embrasser un mec?". Bah non, pour moi ce n'est qu'un bisous. " Est-ce que ça me dégoûterais de coucher avec un mec?" Je ne sais pas du tout... Il faut essayer... "De toute, personne ne le saura, après, je retournerais vite avec une fille". Elle m'a alors donné les coordonnées d'un homosexuel qu'elle connaissait, de mon lycée. J'ai hésité, mais pourquoi pas. Je l'ai contacté, en disant que je le trouvait sympathique, et que je voulais qu'on devienne amis. Il a très vite compris où je voulais aller. Il faut souligner que avant, je détestais les homosexuels.  J'étais même homophobe. Et donc lui, je ne l'aimait pas pour ces motifs là. C'était surement une façon de me protéger contre ses désirs du même sexe, bien enfouis en moi. On c'est de suite bien entendu, et très vite rapprochés. Au bout d'une semaine, on c'est mis en couple. Bien entendu, personne ne devais le savoir. Je lui avait dit que si une seule personne du lycée était au courant, je rompais. Il avait à contre coeur accepté. On c'est réellement mis ensemble le jour où on c'est embrassé, en présence de mon amie lesbienne. 


              Ce jour là, j'avais peur en fait. Peur d'embrasser un mec. De trouver ça rugueux, sale, d'avoir envie de vomir. Je l'attendais à la sortie de sport, et quand il est arrivé, il a fait le tour de nos amis présents, et m'a embrassé, un simple petit bisous. C'était pas horrible en fait. C'était même sympathique, ça changeais. Puis le week-end qui a suivi, je suis allez chez lui, sa mère étant au courant, et mes parents me croyant à une soirée. On a fait notre première fois ensemble. Et c'était magique. Le lendemain, j'ai alors appelé mes parents pour leur dire que "ma soirée" se prolongée au lendemain soir. Ce week-end était magique: être avec un homme était en fait super. On a continué notre relation, même s'il était au courant que ce n'étais qu'un test. Et très vite, nous sommes tombés amoureux. Il était accro à moi, et j'étais accro à lui. Au lycée, quand on se croisait, et que je ne pouvais pas l'éviter, on se serrait la main, comme deux bon vieux potes. C'était horrible. Puis au bout de un ou deux mois, j'ai écris une lettre à mes parents. 

               Cette lettre, bien entendue, avouée ma bisexualité. Mon père était au travail quand je l'ai donnée à ma mère, tremblant, après avoir fait plusieurs allez retour de ma chambre à elle. Je suis parti à la douche pendant qu'elle lisait. Une bonne longue, très longue douche. Après m'être préparé, je suis aller la voir. Je lui ai dit : " Alors?" et elle m'a demandé si je rigolais. Je lui ai dit que je n'aimais pas ce genre de blague, et que c'était la vérité. Elle a alors compris certaines choses, comme pourquoi un "pote" me passait son keffief plein de parfum que je mettais tout les jours alors que je détestais ça avant. Et elle m'a dit" j'ai envie de vomir". Elle est partie pleurer, et j'ai attendue l'arrivée de mon père. Ma mère c'est alors chargée de lui donner la lettre. J'étais dans ma chambre, et j'entendais la vaisselles taper de plus en plus fort dans le bac à évier. Puis, il est venue dans ma chambre, me regarder. Et il est reparti. Il est revenue, m'a dit qu'il avait lu, et ai reparti. Puis, il a continuer ses allez-retour, pour me dire qu'il m'aimait, peut importe mon orientation sexuelle. Que j'étais son fils, unique, et qu'il n'allait pas me regner pour ça. Qu'il lui fallait du temps, qu'il ne le voulait pas à la maison, mais qu'il allait accepter.  Petit à petit, la pilule est passée.
Une fois que mes parents, ma mère plus vite que mon père ce qui est normal, l' ont acceptés, il était plus facile pour moi d'en parler. Alors mes amis proches ont commencés à être au courant, et tout les jours j'avouais à mon homme que je l'avais dit à une personne de plus. Il était ravi. Son père aussi était au courant. Mais lui ne l'acceptait pas et gâché tout nos moments de rendez vous, à part quand on était chez sa mère. Mais on a tenu bon. Sa belle mère m'invitait en cachette de son père, et petit à petit, nos familles étaient au courant. Ma tante c'est retournée contre moi, n'a plus voulue me voir. Mais ma famille m'a défendue, même mes grands parents! Son père, au bout d'un an, m'a invité un jour de juillet pour venir passer une semaine de camping avec eux. Je l'ai rencontré. Il était super en fait ! Depuis, nos parents s'entendent parfaitement bien, et font même des repas sans nous. Je considère ma belle mère comme ma confidente, ma deuxième maman. Nos familles nous ont parfaitement intégrés, et nos familles n'invitent plus l'un sans l'autre. On a de la chance. 

                 Au lycée: Mon homme est parti en Italie pendant deux semaines. Cela faisait 6 mois tout les deux. On était vraiment accros l'un de l'autre.  Cette semaine était trop longue, trop dure, la séparation insurmontable. Personne n'était au courant pour nous deux au lycée, à part nos amis proches donc. Et je lui ai promis qu'à son retour, on s'afficherais enfin. Il était aux anges, et moi terrifié.  Le jour J, j’essayais de trouver des excuses pour l'éviter. Mais impossible, le moment est arrivé. Tout le monde nous regardait du coin de l'oeil, et beaucoup ne comprenaient pas, habitués à me voir soit avec mon ex, soit avec des filles en général. Certains ont eu des réactions de dégoût. Finalement, cette expérience m'a apporté beaucoup. Déjà, j'ai découvert le nombre d'homosexuel qu'il peut y avoir dans un lycée où au début je croyais qu'on était que deux, et qu'en fait on est 40 fois plus. J'ai pu voir mes vrais amis de mes faux qui m'ont tournés le dos petits à petits, par rapport à ma bisexualité. Et j'ai découvert en contre partie d'autre personnes superbes, encore plus nombreuses et avec un coeur plus gros. Et surtout, petit à petit, j'ai pris confiance en moi, en nous. A deux on étaient plus forts. Et a deux, depuis deux ans et demi, on traverse toutes les crises et difficultés possible. C'est un test qui n'est pas près de se terminer, et qui a permis de mieux me connaitre, et surtout de connaitre l'amour, le vrai.


Mise à jour le 04/02/2013: Cette histoire d'amour c'est terminée il y a quelques jours malheureusement. Même les meilleures choses ont une fin! Mais ne vous découragez pas, car que votre histoire dure des années ou seulement quelques jours, les histoires d'amour valent toutes la peine d'être vécues. C'est elles qui vous font vivre et avancer. Alors n'ayez pas peur, gay, bi, hétéro, transexuels, affrontés l'amour malgré les regards, et rencontrez vous aussi le bonheur, pour pourquoi pas un jour, se marier et fonder une famille car oui, cela devient aujourd'hui possible! 

D'autres questions? Des réactions? N'hésitez pas, aucun sujet n'est tabou içi.  


J'espère, Kimberley, que j'ai pu répondre à vos questions.